Textes extraits du site de la Chambre Syndicale de la Sophrologie. Pour la page originale, cliquez ici
En France, la profession de sophrologue est non réglementée et donc aucun diplôme, certificat ou autre ne peut être légalement exigé pour s’installer.
En revanche, même si la loi ne l’impose pas, une formation au métier de sophrologue est indispensable pour la pérennité de l’activité professionnelle et la sécurité des clients.
C’est l’appellation d’usage de l’ensemble des « parchemins » délivrés au nom de l’État et notamment ceux du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Santé,
de l’Agriculture…(CAP, BEP, BAC, DEUG, …).
Il n’existe pas de diplôme d’État de sophrologue en France.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le D.U. n’est pas un diplôme d’État. Ils ont la même valeur que les « parchemins » délivrés par des écoles privées.
Cette confusion, très courante, est liée à l’amalgame entre les activités publiques que dispensent les universités au nom de l’État (diplômes d’État) et les activités « privées » de formation
professionnelle qu’elles délivrent pour leur propre compte (D.U.).
Le D.U. est né avec le besoin grandissant de financement des universités, elles peuvent ainsi avoir accès au budget considérable de la formation professionnelle.
Les D.U. doivent donc être abordés avec la même attention qu’un diplôme d’école privée.
Depuis juillet 2013 et la nouvelle loi ESR, l’article L731-14 du code de l’enseignement supérieur se voit complété comme suit :
« Est puni de la même peine (30.000 € d’amende) le responsable d’un établissement (privé) qui décerne des diplômes portant le nom de master, alors qu’il n’a pas été autorisé, dans les conditions
fixés par décret, à délivrer, au nom de l’État, des diplômes conférant le grade de master (bac +5) »
Les écoles de formations délivrant un « master de sophrologie » ou un « master sophrologue », etc… sont donc en parfaite illégalité et sont susceptibles d’être
poursuivies.
De plus, les sophrologues arborant leur titre de « master » sont également condamnables pour publicité mensongère et/ou usurpation de titre.
Cette appellation signifie que le « parchemin » délivré par une école est enregistré au RNCP (Répertoire National de la Certification Professionnelle). Ce répertoire est « édité » par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle, organisme sous la tutelle du Ministère du Travail.
Un Titre enregistré au RNCP n’est pas obligatoire pour travailler ou exercer le métier de Sophrologue. En effet, le métier de sophrologue n’est pas réglementé, c’est-à-dire que la loi n’impose pas de diplôme ou de formation pour l’exercer. Le titre RNCP est une distinction mais pas une obligation. En revanche, les tiers (clients, médecins, prescripteurs, …) peuvent préférer un sophrologue titulaire d’un Titre RNCP car c’est une garantie que le processus pédagogique qu’il a suivi lui confère un certain niveau de qualification.
Le 26 février 2016, j'ai choisi de passer la Certification Professionnelle. Je l'ai obtenue et suis donc officiellement titulaire du Certificat Professionnel de Sophrologue inscrit au RNCP (Répertoire National de la Certification Professionnelle) dont le niveau de qualification de niveau III (France) et 5 (Europe) est reconnu par l’État.